Le compromis des dirigeants arabes avec Israël permet à la Résistance de reconnaître les vrais amis de la Palestine.
Aujourd’hui, le département d’État américain va transférer son ambassade à Qods, pour officialiser la décision de Trump de reconnaître la ville sainte de Qods comme la capitale d’Israël. Cela montre, dans la foulée, le vrai visage des États arabes.
Le manque de fermeté des dirigeants arabes a rendu aujourd’hui plus que jamais impudent le régime de Tel-Aviv dans la mesure où il a décidé de mettre en pratique le « deal du siècle », héritage de l’ex-Premier ministre israélien Ehud Olmert dans le but d’expulser pour toujours les vrais habitants des territoires palestiniens.
Sans oublier le rôle de l’héritier jeune et ambitieux du trône saoudien qui s’est voulu être le catalyseur du projet américano-israélien.
Mohammed ben Salmane a déclaré dans un entretien avec The Atlantic :
« Je crois que la Palestine et Israël ont le droit d’avoir leur propre territoire. L’Arabie saoudite a de nombreux intérêts communs avec Israël. Dans le cas où l’accord de paix serait réalisé, Israël et les monarchies du golfe Persique, ainsi que l’Égypte et la Jordanie seront à même de partager plus d’intérêts communs. »
Les dernières décisions du duo Washington/Tel-Aviv sur la ville sainte de Qods, relevant de la position faible de certains États arabes envers la cause palestinienne, nécessitent que les vrais partisans des Palestiniens prennent le plus tôt possible une décision claire et précise pour faire entrave au projet de l’alliance Amérique/Israël.
Le monde semble avoir besoin d’un déclic pour qu’il se penche sur le dossier palestinien, les origines de l’insécurité et l’instabilité au Moyen-Orient.
La « Marche du grand retour », dont le Hamas a pris l’initiative, a prouvé que les médias et les soutiens réels de la Résistance palestinienne, en Palestine et à l’étranger, sont toujours prêts, et ce, à n’importe quel prix, pour défendre la Noble Qods, même s’ils font l’objet de pression et de blocus.